Siptah

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Siptah
Image illustrative de l’article Siptah
Portrait de Siptah provenant de son sarcophage dans la vallée des Rois
Période Nouvel Empire
Dynastie XIXe dynastie
Fonction Pharaon
Prédécesseur Séthi II
Dates de fonction v. 1196 à 1190 AEC[1],[note 1]
Successeur Taousert
Famille
Grand-père paternel Mérenptah ? (probablement)
Grand-mère paternelle Takhat Ire (si Amenmes)
Iset-Nofret II (si Séthi II)
Père Amenmes (probablement)
ou Séthi II
Mère Soutérery
Sépulture
Nom Tombe KV47
Type Tombeau
Emplacement Vallée des Rois
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Siptah, d'abord nommé Ramsès-Siptah puis Mérenptah-Siptah, est un roi de la XIXe dynastie, il succède à Séthi II, précède la reine Taousert, qui était d'ailleurs sa régente du fait de son jeune âge, et règne vers 1196 à 1190 avant l'ère commune[1].

Généalogie

Ancienne hypothèse

Historiquement, du fait de la découverte d'éléments de viatiques funéraires d'une certaine Tiâa dans la tombe de Siptah, on croyait que cette Tiâa était l'épouse de Séthi II et la mère de Siptah[2]. Cette opinion a persisté jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'un relief du Musée du Louvre (E 26901) associe le nom de Siptah au nom de sa mère, une certaine Souteritery[3] et que les éléments du viatiques funéraires de Tiâa provenait en fait de la tombe KV32, qui est en communication avec celle de Siptah et qui appartient à la reine Tiâa, épouse du roi Thoutmôsis IV.

Mère de Siptah

Souteritery était peut-être un nom cananéen plutôt qu'un nom égyptien autochtone, ce qui signifierait qu'elle était une concubine cananéenne[3],[4]. Cependant, Dodson et Hilton affirment que cela n'est pas correct[5].

Père de Siptah

L'identité de son père est actuellement inconnue bien qu'il s'agisse d'un roi car Siptah porte le titre de « fils du roi » sur le relief où sa mère est nommée ; certains égyptologues spéculent qu'il pourrait s'agir d'Amenmes plutôt que de Séthi II puisque Siptah et Amenmes ont tous deux passé leur jeunesse à Akhmîm[2] et que tous deux sont spécifiquement exclus de la procession de Ramsès III à Médinet Habou des statues des rois ancestraux contrairement à Mérenptah ou Séthi II. Cela suggère qu'Amenmes et Siptah étaient liés de telle manière qu'ils étaient considérés comme des souverains illégitimes et qu'ils étaient donc probablement père et fils[6]. En effet, si Siptah avait été un fils de Séthi II, il est peu probable qu'il aurait été considéré comme un roi illégitime par les rois du Nouvel Empire de la XXe dynastie. De plus, le relief où est cité Souteritery semble daté de la période d'usurpation d'Amenmes[4]. Enfin, le manque de légitimité de Siptah devait être importante pour qu'il ait besoin du chancelier Bay pour pouvoir devenir roi, alors que s'il était simplement un fils de Séthi II et d'une concubine, sa légitimité aurait été plus grande et il n'aurait pas eu besoin d'une telle aide[4].

Un groupe statuaire de Siptah au Musée d'État d'Art égyptien de Munich (n° 122) montre le roi assis sur les genoux d'un autre, la partie représentant ce dernier est complètement détruite. Cette autre personnage a été interprété comme le père de Siptah : selon Dodson, le seul souverain de l'époque qui aurait pu être l'objet d'une telle destruction est Amenmes, et de même, il est le seul roi dont la progéniture a nécessité une promotion aussi explicite. La destruction de cette figure est susceptible d'avoir suivi de près la chute de Bay ou la mort de Siptah lui-même, lorsque toute réhabilitation éphémère d'Amenmes aura pris fin[7]. Toutefois, certains ont considéré que ce personnage détruit n'était pas son père mais son tuteur, le chancelier Bay, qui avait en effet pris les rênes du pouvoir au début du règne de Siptah et, surtout, c'était accaparé certaines prérogatives royales[8].

Règne

Accession au trône

Affligé d'une atrophie au pied, liée à une malformation génétique ou une poliomyélite[9], Ramsès-Siptah monte sur le trône âgé d'environ douze ans le 2e jour du Ier mois de la saison Peret[10]. Il s'agit du chancelier Bay, proche de feu le roi Séthi II, qui place Ramsès-Siptah sur le trône d'Égypte, probablement du fait de l'absence d'héritier de Séthi II encore en vie à la fin de son règne, son seul fils connu, le prince Séthi-Mérenptah, étant déjà mort à ce moment-là[9]. Bay se vantera par ailleurs d'avoir placé Ramsès-Siptah sur le trône, signe de son propre pouvoir, comme il l'affirme sur une stèle non datée découverte à Assouan :

« Le chancelier du roi de Basse-Égypte, l'ami unique (?) qui écarte le mensonge et donne la Maât, celui qui a établi le roi (sur) le trône de son père, le grand chancelier du pays tout entier, Ramsès-Khâemnétcherou, Bay[9]. »

De même, au Gebel Silsileh, sur un graffito à l'entrée du Spéos d'Horemheb, aux côtés du roi officiant devant Amon-Rê, Bay est présenté dans une pose d'adoration comme suit :

« Le grand chancelier du pays tout entier, qui a établi le roi sur le trône de son père, l'aimé de son maître, Bay[11]. »

Bay va plus loin dans sa volonté de montrer son pouvoir. En effet, comme mentionné précédemment, le groupe statuaire de Siptah à Munich (n° 122) montrant le roi assis sur les genoux d'un autre personnage (cette partie de la stutue est d'ailleurs très dégradée, probablement intentionnellement), a été interprété différemment par les chercheurs. Deux trônes sont présents, un trône pour chacun des personnages représentés, mais Siptah n'est pas assis sur le sien mais sur les genoux du second personnage dont les vêtements sont masculins, seuls ses pieds sont posés dessus. Si certains y voient un roi, d'autres y voient Bay car Amenmes est mort depuis plusieurs années et Taousert est une femme. Si cette dernière interprétation est juste, alors ce groupe statuaire symbolise le partage du pouvoir entre Siptah et Bay. Une autre double-statue, anépigraphe et aujourd'hui au Musée d'Édimbourg, montre un enfant roi sur les genoux d'un homme adulte lui-même agenouillé : le style ramesside et le personnage de l'enfant-roi permette de déduire qu'il s'agit très certainement de Siptah et Bay. Une autre statue, cette fois du taureau Mnévis, était inscrite aux noms de Siptah (dont les cartouches ont été soigneusement effacés) et du chancelier Bay. Ces statues montrent le lien fort unissant ces deux personnages et l'ascendant qu'a Bay sur le roi[12].

Bay s'arroge également d'autres prérogatives royales : il commandite une tombe dans la nécropole royale qu'est la Vallée des Rois en face de celle (KV47) de Siptah (il s'agit de la tombe KV13 réutilisée au cours de la XXe dynastie), probablement dès l'an II du règne[13] ; et il s'approprie une partie du temple des millions d'années de Siptah, situé au nord de celui d'Amenhotep II, dont les dépôts de fondations sont aux noms du roi et du chancelier[14].

Début du règne et tutelle de Bay

Comme l'indique l'ostracon CGC 25515, le 21e jour du IVe mois de la saison Peret de l'an I, le vizir de Haute-Égypte Prêemheb se rendit dans le village de Deir el-Médineh pour donner les instructions concernant le creusement de la nouvelle tombe royale. Au même moment, le travail dans la tombe de Taousert, grande épouse royale de l'ancien roi Séthi II, semble cesser. On dirait bien qu'à ce moment-là, Taousert avait été écartée de la sphère directe du pouvoir par Bay[15]. Quelques mois plus tard, Prêemheb est remplacé dans sa tâche par Hori II, probable petit-fils du prince Khâemouaset, fils de Ramsès II, qui est attesté dès le 12e jour du IIe mois de la saison Akhet de l'an I par trois ostraca (CGC 25537, CGC 25517 et CGC 25536)[16]. Ce nouveau vizir est originaire de Memphis, comme l'atteste ses titres (dont celui de « préposé aux secrets du temple de Ptah » et celui de « chancelier de Basse-Égypte ») et ainsi que ceux de son père Hori Ier et de son grand-père Khâemouaset, tous deux grands prêtres de Ptah à Memphis. Le fait de placer un membre de la famille royale originaire du nord à ce poste très important de vizir de Haute-Égypte montre peut-être une volonté de reprise en main de la région après l'usurpation d'Amenmes, encore toute fraiche dans les mémoires[17]. C'est d'ailleurs pendant les tout premiers mois de la prise de fonction d'Hori II que ce dernier traita l'affaire de Paneb, chef d'équipe à Deir el-Médineh, qui pilla la tombe fraichement fermée de Séthi II. Ce cas fit grand bruit car il est encore cité bien plus tard au cours de la XXe dynastie, en l'an XXIX du règne de Ramsès III[18].

Montée en puissance de Taousert

Toutefois, au cours de l'an II du règne, Ramsès-Siptah devient Mérenptah-Siptah, son nom de Nesout-bity change également, passant de Sékhâenrê à Akhenrê[19]. Ce changement de titulature indique très probablement un changement important de la trajectoire du règne : l'interprétation de son nouveau nom de Nesout-bity pourrait signifier qu'il se présente comme le protecteur et le continuateur (lAkh) de son père, probablement Amenmes, qui est assimilé à Rê ; l'interprétation de son nouveau nom de Sa-Rê pourrait indiquer que Siptah tient sa légitimité de Mérenptah, étant son petit-fils , et non pas par Ramsès II, son arrière-grand-père certes, mais à la nombreuse descendance[20].

De plus, c'est cette même année que Taousert, grande épouse royale de feu Séthi II, revient sur le devant de la scène. En effet, l'ostracon CJ 72452 indique que le 8e jour du Ier mois de la saison Peret de l'an II, le vizir Hori II ordonna la reprise des travaux dans la tombe de Taousert. Ceci prouve le retour en force de la reine cette année-là, et le changement de titulature du roi n'y est peut-être pas étranger[21].

Toutefois, le pouvoir est partagé à trois : les groupes statuaires montrant Bay et Siptah et mentionnés précédemment sont inscrits avec la sedonce titulature, permettant donc de les dater de cette période où Taousert est revenue sur le devant de la scène. De plus, deux graffiti inscrits par le commandant des troupes de Koush Pyay, l'un dans le temple d'Amada, l'autre dans le grand temple d'Abou Simbel, montrent Siptah, Bay et Taousert ensembles[22].

Cependant, en l'an V, les choses changent : sur un ostracon (IFAO 1864) retrouvé à Deir el-Médineh est présente l'inscription suivante :

« An V, IIIe mois de la saison Chémou, 27e jour ; ce jour, le scribe Paser est venu annoncer : "Pharaon, vie, prospérité, santé, a tué le grand ennemi Bay !"[23]. »

Bay a donc soit été exécuté, soit assassiné. Dans un cas comme dans l'autre, Taousert était probablement à la manœuvre, éliminant ainsi un adversaire dans le contrôle des affaires du royaume. À moins qu'il ne s'agisse déjà des prémices de la future ascension de Sethnakht, fondateur de la XXe dynastie[24]. Au delà de l'importance politique que ce message nous permet d'appréhender, il est probable que sa raison d'être était de notifier aux ouvriers de Deir el-Médineh de cesser tout travail de décoration de la tombe de Bay, puisque ce dernier était désormais considéré comme un traître à l'État.

Fin de règne

Après la mort de Bay, Taousert devient la seule régente aux côtés de Siptah. À partir de ce moment-là, Taousert semble jouer le premier rôle, immitant peut-être en cela le rôle qu'Hatchepsout avait avec Thoutmôsis III avant qu'elle ne deviennent pharaonne à part entière[25]. En tout cas, l'un des rares monuments de cette période, la stèle dite de Bilgai, indique que c'est la reine Taousert (dont le nom est par ailleurs martelé) et non le roi Mérenptah-Siptah (dont le nom en cartouche est également martelé) qui a commandité une chapelle en l'honneur de Ramsès II[26]. Sa tombe continue d'être creusée et la reine est représentée avec Mérenptah-Siptah et portant le titre de « grande épouse royale », bien que ce titre renvoie à la relation qu'elle avait avec le roi défunt Séthi II, roi qui n'est pas représenté dans ces reliefs réalisés sous le règne de Mérenptah-Siptah[27].

Mérenptah-Siptah meurt l'année qui suit celle de la mise à mort de Bay, probablement aux alentours du Ier mois de la saison Akhet de l'an VI de son règne[28]. La dynastie n'ayant plus d'héritiers, Taousert assume le pouvoir directement en se faisant couronner. Siptah a été enterré dans sa tombe (KV47) restée inachevée. Plus tard, sa momie sera transférée en l'an XIII du règne de Nesbanebdjed Ier (Smendès) par le grand prêtre d'Amon Pinedjem Ier[29] dans la tombe (KV35) d'Amenhotep II, entre celle de Mérenptah et celle de Ramsès V, où elle sera découverte en 1898[30].

Œuvre de Siptah

Bloc de grès de fondation présentant deux cartouches du roi Siptah (Akhenrê-Sétepenrê, Merenptah-Siptah), XIXe dynastie égyptienne. Provenant du temple mortuaire de Merenptah-Siptah à Thèbes, Égypte. Musée Petrie d'archéologie égyptienne, Londres.

Son temple des millions d'années est insignifiant et il n'en subsiste pratiquement rien : en plus du fait que Bay s'en était approprié une partie, les dimenssions de ce temple sont bien moindres que celles des autres temples de la dynastie. Orienté est-ouest, il est situé au nord de celui d'Amenhotep II et au sud de celui de Thoutmôsis III. Ce temple ne disposait pas de pylône, juste une enceinte et deux petites salles hypostyles, dont la première mesurait 18,28 mètres de largeur et 11,43 mètres de profondeur. Derrière les salles hypostyles se trouvait un petit sanctuaire et quelques chapelles et magasins[30].

En plus de sa tombe, son temple des millions d'années et les statues et inscriptions mentionnées précédemment, Siptah laissa peu de témoignages :

  • il laisse sa trace à Hermopolis, près de l'œuvre de Séthi II : il ajoute en effet sa titulature sous des représentations de Séthi II dans l'épaisseur du pylône du temple[31] ;
  • à Karnak, à l'est du temple d'Amon près de l'enceinte, a été découverte une stèle à son nom le représentant avec Amon face à lui et la personnification féminine de la ville de Thèbes, la déesse Ouaset, représentée dans son dos mais dans le même sens qu'Amon[32] ;
  • sur les stèles qui flanquaient l'entrée située sous le portique du temple des millions d'années de Séthi Ier, il fait inscrire ses cartouches en remplacement de ceux d'Amenmes[33].

Sépulture

Siptah est enterré dans la vallée des Rois, dans la tombe KV47 qui resta inachevée à cause de la brièveté de son règne. En effet, seuls les trois premiers corridors et la première salle à piliers ont été décorés[30]. La tombe du souverain mesure 124,93 mètres pour un volume de 1 560,95 mètres cubes[34]. Siptah y fut bien enterré, mais la tombe fut pillée pendant la XXe dynastie et sa momie fut donc transférée dans une salle annexe de la tombe (KV35) d'Amenhotep II en l'an XIII du règne de Nesbanebdjed Ier (Smendès) par le grand prêtre d'Amon Pinedjem Ier[29].

Titulature

La titulature de Siptah changea au cours de l'an II de son règne[19].

Première titulature de Ramsès-Siptah
Voir ce modèle.
 
G5
E1
D40
U6D36V28Q3N35AS29S34N16
V30
Aa15
D28 Z1
I9
N5 Z1
V30
Codage
G5 [ E1:D40 U6 D36 V28 Q3 N35A S29 S34-N16:V30 Aa15:D28*Z1:I9 N5*Z1:V30 ]
Translittération (Unicode)
Ḥr Kȝ-nḫt Mry-Ḥˁpy Sˁnḫ-tȝ-nb-m-kȝ.f-Rˁ-nb
Translittération (ASCII)
Hr kA-nxt mry-Hapy sanx-tA-nb-m-kA.f-ra-nb
Transcription
Hor Kanakht Méryhâpy Séânkhtanebemkafraneb
Traduction
Horus Taureau puissant, Aimé de Hâpy, qui vivifie chaque jour toute la terre grâce à son Ka
Voir ce modèle.
Première variante
 
M23
X1
L2
X1
début du cartouche
N5S29N28N35
N36
M17Y5
N35
(L'hiéroglyphe représentant le dieu apparaît en tête par antéposition honorifique)
Codage
M23:X1 L2:X1 ( N5 S29 N28 N35:N36 M17 Y5:N35 )
Translittération (Unicode)
Nsw.t-bjty Sḫˁ(w)-n-Rˁ Mry-Jmn
Translittération (ASCII)
Nsw.t-bity sxa(w)-n-ra mry-imn
Transcription
Nesout-bity Sékhâenrâ Méryamon
Traduction
Roi de Haute et Basse-Égypte Celui quet Rê a couronné, Aimé d'Amon
Voir ce modèle.
Seconde variante
 
M23
X1
L2
X1
début du cartouche
N5S29N28
D36 Y1
N35
N5
U21
N35
(L'hiéroglyphe représentant le dieu apparaît en tête par antéposition honorifique)
Codage
M23:X1 L2:X1 ( N5 S29 N28:D36*Y1:N35 N5:U21:N35 )
Translittération (Unicode)
Nsw.t-bjty Sḫˁ(w)-n-Rˁ Stp.n-Rˁ
Translittération (ASCII)
Nsw.t-bity sxa(w)-n-ra stp-n-ra
Transcription
Nesout-bity Sékhâenrâ Sétepenrâ
Traduction
Roi de Haute et Basse-Égypte Celui quet Rê a couronné, Élu de Rê
Voir ce modèle.
 
G39N5
Z1
début du cartouche
C2F31O34
O34
H8
Z1
Q3
X1
V28
Codage
G39 N5:Z1 ( C2 F31 O34:O34 H8:Z1 Q3:X1 V28 )
Translittération (Unicode)
Sȝ-Rˁ Rˁ-ms(w)-s(w) Sȝ-Ptḥ
Translittération (ASCII)
sA-ra ra-ms(w)-sw sA-ptH
Transcription
Sa-Râ Ramessou-Saptah
Traduction
Fils de Rê Le Dieu Rê l'a créé, Fils de Ptah
Seconde titulature de Mérenptah-Siptah
Voir ce modèle.
 
G5
E1
D40
N36V28D36
Q3 Z4
N36
N35B
Codage
G5 [ E1:D40 N36 V28 D36:Q3*Z4 N36:N35B ]
Translittération (Unicode)
Ḥr Kȝ-nḫt Mry-Ḥˁpy
Translittération (ASCII)
Hr kA-nxt mry-Hapy
Transcription
Hor Kanakht Méryhâpy
Traduction
Horus Taureau puissant, Aimé de Hâpy
Voir ce modèle.
 
G16
sO29
D36
G1Y1O28W24
O49
Codage
G16 S29 O29:D36 G1 Y1 O28 W24:O49
Translittération (Unicode)
Nb.ty Sˁȝ(w)-Jwnw
Translittération (ASCII)
nb.ty saA(w)-iwnw
Transcription
Nebty Sâa-Iounou
Traduction
Les deux Maîtresses Celui qui agrandit Iounou (Héliopolis)
Voir ce modèle.
 
G8
HASHW19M17M17X1
I9
G7D21
D36
N5G7
Codage
G8 ... W19 M17 M17 X1:I9 G7 D21:D36 N5 G7
Translittération (Unicode)
Ḥr(ny)-nbw ...-mj-jt=f-rˁ
Translittération (ASCII)
bik-nbw ...-mi-it=f-ra
Transcription
Bik-nébou ...mitef-Râ
Traduction
Le faucon d'or ... comme son père Rê
Voir ce modèle.
Première variante
 
M23
X1
L2
X1
début du cartouche
N5G25Aa1
N35
N5
U21
N35
(L'hiéroglyphe représentant le dieu apparaît en tête par antéposition honorifique)
Codage
M23:X1 L2:X1 ( N5 G25 Aa1:N35 N5:U21:N35 )
Translittération (Unicode)
Nsw.t-bjty ȝḫ-n-Rˁ Stp.n-Rˁ
Translittération (ASCII)
Nsw.t-bity Ax-n-ra stp-n-ra
Transcription
Nesout-bity Akhenrâ Sétepenrâ
Traduction
Roi de Haute et Basse-Égypte Celui qui est utile à Rê, Élu de Rê
Voir ce modèle.
Seconde variante
 
M23
X1
L2
X1
début du cartouche
N5G25N36M17Y5
N35
(L'hiéroglyphe représentant le dieu apparaît en tête par antéposition honorifique)
Codage
M23:X1 L2:X1 ( N5 G25 N36 M17 Y5:N35 )
Translittération (Unicode)
Nsw.t-bjty ȝḫ-n-Rˁ Mry-Jmn
Translittération (ASCII)
Nsw.t-bity Ax-n-ra mry-imn
Transcription
Nesout-bity Akhenrâ Méryamon
Traduction
Roi de Haute et Basse-Égypte Celui qui est utile à Rê, Aimé d'Amon
Voir ce modèle.
Première variante
 
G39N5
Z1
début du cartouche
Q3
X1
V28N36
N35
Q3
X1
V28H8
Z1
Codage
G39 N5:Z1 ( Q3:X1 V28 N36:N35 Q3:X1 V28 H8:Z1 )
Translittération (Unicode)
Sȝ-Rˁ Mr(w)-n-Ptḥ Sȝ-Ptḥ
Translittération (ASCII)
sA-ra mr(w)-n-ptH sA-ptH
Transcription
Sa-Râ Mérenptah Saptah
Traduction
Fils de Rê Fils de Ptah, Aimé de Ptah

Notes et références

Notes

  1. 1195 à 1189 AEC (selon A. D. Dodson)
    1208 à 1202 AEC (selon A. H. Gardiner)
    1196 à 1190 AEC (selon N. Grimal)
    1198 à 1193 AEC (selon H. W. Helck)
    1194 à 1188 AEC (selon E. Hornung)
    1194 à 1188 AEC (selon K. A. Kitchen)
    1197 à 1193 AEC (selon R. Krauss)
    1194 à 1188 AEC (selon J. Málek)
    1215 à 1209 AEC (selon D. B. Redford)
    1194 à 1188 AEC (selon I. Shaw)
    1195 à 1189 AEC (selon C. Vandersleyen)
    1194/93 à 1186/85 AEC (selon J. von Beckerath)

Références

  1. a et b Tallet et al. 2023, p. 421.
  2. a et b Cyril Aldred, The parentage of King Siptah, JEA 49 (1963), p. 41-60.
  3. a et b Gae Callender, The Cripple, the Queen & the Man from the North, KMT Volume 17, No.1 (Spring 2006), p. 52 ; la source de Callender vient de la page 140 de l'article de Thomas Schneider, Siptah und Beja, ZAS 130 (2003).
  4. a b et c Servajean 2014, p. 99.
  5. Dodson et Hilton 2004, p. 176.
  6. J.E. Harris & E.F. Wente, An X-Ray Atlas of the Royal Mummies, (Chicago, 1980), p. 147.
  7. Aidan Mark Dodson, Dyan Hilton, The Complete Royal Families of Ancient Egypt, (American University of Cairo Press) (2004), p. 181.
  8. Servajean 2014, p. 102-103.
  9. a b et c Servajean 2014, p. 95.
  10. Vandersleyen 1995, p. 581.
  11. Servajean 2014, p. 96.
  12. Servajean 2014, p. 102-104.
  13. Servajean 2014, p. 114-115.
  14. Servajean 2014, p. 104.
  15. Servajean 2014, p. 107-108.
  16. Servajean 2014, p. 108.
  17. Servajean 2014, p. 108-110.
  18. Servajean 2014, p. 110-113.
  19. a et b Servajean 2014, p. 99-100.
  20. Servajean 2014, p. 99-102.
  21. Servajean 2014, p. 113-114.
  22. Servajean 2014, p. 114.
  23. Servajean 2014, p. 115.
  24. Servajean 2014, p. 115-116.
  25. Servajean 2014, p. 117-118.
  26. Servajean 2014, p. 118-121.
  27. Servajean 2014, p. 121-122.
  28. Servajean 2014, p. 122-123.
  29. a et b Servajean 2014, p. 141.
  30. a b et c Servajean 2014, p. 123.
  31. Servajean 2014, p. 116.
  32. Servajean 2014, p. 116-117.
  33. Servajean 2014, p. 117.
  34. Servajean 2014, p. 93.

Source

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Siptah, sur Wikimedia Commons
  • (en) Aidan Mark Dodson et Dyan Hilton, The Complete Royal Families of Ancient Egypt, Thames & Hudson, [détail des éditions] (ISBN 0-500-05128-3)
  • Pierre Grandet, Ramsès III, histoire d'un règne, Pygmalion,  ;
  • Frédéric Servajean, Mérenptah et la fin de la XIXe dynastie, Paris, Pygmalion, , 399 p. (ISBN 978-2-7564-0991-7) ;
  • Pierre Tallet, Frédéric Payraudeau, Chloé Ragazzoli et Claire Somaglino, L'Égypte pharaonique : Histoire, société, culture, Malakoff, Armand Colin, , 482 p. (ISBN 978-2-200-63527-5) ;
  • Claude Vandersleyen, L'Égypte et la Vallée du Nil : De la fin de l'Ancien Empire à la fin du Nouvel Empire, t. 2, Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio », , 710 p. (ISBN 978-2130465522).
v · m
Période prédynastique
Dynastie zéro
Période thinite
Ire dynastie
IIe dynastie
Ancien Empire
IIIe dynastie
IVe dynastie
Ve dynastie
VIe dynastie
Première Période intermédiaire
VIIe et VIIIe dynasties
IXe et Xe dynasties
XIe dynastie thébaine (1re partie)
  • Montouhotep Ier
  • Antef Ier
  • Antef II
  • Antef III
Moyen Empire
XIe dynastie thébaine (2e partie)
  • Montouhotep II
  • Montouhotep III
  • Montouhotep IV
XIIe dynastie
  • Amenemhat Ier
  • Sésostris Ier
  • Amenemhat II
  • Sésostris II
  • Sésostris III
  • Amenemhat III
  • Amenemhat IV
  • Néférousobek
Deuxième Période intermédiaire
XIIIe dynastie
Rois non classés
XIVe dynastie
XVe dynastie hyksôs
XVIe dynastie thébaine
Dynastie d'Abydos (ou XVIe dynastie)
XVIIe dynastie thébaine
Nouvel Empire
XVIIIe dynastie
XIXe dynastie ramesside
XXe dynastie ramesside
  • Sethnakht
  • Ramsès III
  • Ramsès IV
  • Ramsès V
  • Ramsès VI
  • Ramsès VII
  • Ramsès VIII
  • Ramsès IX
  • Ramsès X
  • Ramsès XI
Troisième Période intermédiaire
XXIe dynastie de Tanis
Dynastie des grands prêtres d'Amon à Thèbes
(parallèle à la XXIe dynastie)
XXIIe dynastie de Bubastis-Tanis
  • Sheshonq Ier
  • Osorkon Ier
  • Sheshonq II
  • Sheshonq IIb
  • Takélot Ier
  • Osorkon II
  • Sheshonq III
  • Sheshonq IIIa
  • Pamy Ier
  • Sheshonq V
XXIIe dynastie
(branches parallèles)
Grands prêtres d'Amon à Thèbes
(parallèle à la XXIIe dynastie)
  • Ioupout
  • Sheshonq
  • Iouwelot
  • Nesbanebdjed III
  • ...dou...
  • Nimlot II
  • Horsaïset II
  • Takélot
  • Osorkon
XXIIIe dynastie de Tanis
  • Pétoubastis II
  • Osorkon IV
  • Néferkarê Pamy II
  • Gemenefkhonsoubak
  • Sékhemkarê
  • Pétoubastis
XXIVe dynastie saïte
XXVe dynastie koushite
XXVIe dynastie saïte (1re partie)
Basse Époque
XXVIe dynastie saïte (2de partie)
  • Psammétique Ier
  • Nékao II
  • Psammétique II
  • Apriès
  • Amasis
  • Psammétique III
XXVIIe dynastie perse
  • Cambyse II
  • Bardiya
  • Darius Ier
  • Xerxès Ier
  • Artaxerxès Ier
  • Xerxès II
  • Sogdianos
  • Darius II
  • Artaxerxès II
XXVIIIe dynastie
XXIXe dynastie
XXXe dynastie
  • Nectanébo Ier
  • Téos
  • Nectanébo II
XXXIe dynastie perse
  • Artaxerxès III
  • Arsès
  • Darius III
Période grecque
Dynastie macédonienne
(parfois appelée XXXIIe dynastie)
Dynastie lagide
(parfois appelée XXXIIIe dynastie)
  • Ptolémée Ier Sôter
  • Ptolémée II Philadelphe
  • Ptolémée III Évergète
  • Ptolémée IV Philopator
  • Ptolémée V Épiphane
  • Ptolémée VI Philométor
  • Ptolémée VII Néos Philopator
  • Ptolémée VIII Évergète Tryphon (Physcon)
  • Ptolémée IX Sôter
  • Ptolémée X Alexandre
  • Ptolémée XI Alexandre
  • Ptolémée XII Néos Dionysos
  • Bérénice IV
  • Bon article Cléopâtre VII Théa Philopator
  • Ptolémée XIII Théos Philopator
  • Ptolémée XIV Philopator
  • Ptolémée XV Césarion
Suivent les périodes romaine et byzantine de l'Égypte.
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