Pierre-Louis Flouquet

Pierre-Louis Flouquet

Chez Victor Servranckx, le jour du mariage de Georgette et René (juin 1922) de gauche à droite : en haut, René Magritte, E. L. T. Mesens, Victor Servranckx, Pierre-Louis Flouquet, Pierre Bourgeois ; en bas, Georgette Berger, Pierre Broodcoorens, Henriette Flouquet.

Biographie

Naissance	6 février 1900 ou 21 février 1900 6e arrondissement de Paris
Décès	1967 Dilbeek
Nationalité	belge
Activités	Peintre, poète, artiste visuel

Autres informations

Distinction	Prix de la langue française (1938)
Archives conservées par	Archives et Musée de la littérature[1]

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Pierre-Louis Flouquet, né à Paris 6^e le 21 février 1900^[2] et mort à Dilbeek le 25 octobre 1967, est un peintre abstrait et poète belge^[3].

Établi à Bruxelles à partir de 1910, il étudie durant la Première Guerre mondiale à l'Académie des Beaux-Arts. Il y fait la connaissance de René Magritte avec qui il partage un atelier rue des Alexiens jusqu'en 1919^[4]. En 1920, ils exposent ensemble au Centre d'Art, situé au 6 rue du Coudenberg à Bruxelles et fondé par Pierre Bourgeois. Les deux compères s'éloignent lorsque René Magritte se tourne vers le surréalisme^[5].

Avant-garde

Son premier recueil de linogravures paraît en 1921 dans la revue ça ira à Anvers^[6].

En 1922, il fonde avec Victor et Pierre Bourgeois, ainsi que Karel Maes la revue bruxelloise 7 Arts. Il y assure l'essentiel des chroniques d'exposition, et réalise les portraits des principaux rédacteurs.

Il fonde avec Jean-Jacques Gailliard le groupe L’Assaut en 1925.

Œuvre picturale

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Dès 1920, Pierre-Louis Flouquet se rapproche des idées de De Stijl et de Mondrian. Il publie en 1921 un recueil de linogravures quasi abstraites sans toutefois scarifié son intérêt pour la figure humaine. À partir de 1922, il réalise une série de portraits et illustrations pour la revue 7 Arts. S'inscrivant dans la mouvance de l’idéologie de la Plastique pure, partisane de l’intégration des différentes formes artistiques à l’architecture, il dessine les vitraux de la cité moderne à Berchem en 1922. Jusqu’en 1928, il participe à différentes expositions en Belgique et à l'international, à la galerie berlinoise Der Sturm à Berlin en 1925 par exemple. Flouquet cesse définitivement de peindre vers 1934-1935 et dédie désomrais tout son travail artistique à la poésie, la littérature et la critique architecturale^[7].

Poésie

Il fonde le Journal des poètes en 1931. Il publie ensuite 21 recueils de poésie, et fonde avec Arthur Haulot la Biennale poétique^[8] de Knokke.

Peintre, urbaniste, architecte, largement ouvert a toutes les nouveautes, mais fortement enracine dans sa foi chretienne, "sa pensee et son oeuvre poetiques tiennent dans cette devise: Dieu et poesie. Il ajoute: Dieu est la supreme poesie" (Anthologie de la decade). Il a publie so premier recueil, Corps et ame, en 1932. Ont suivi: Transfiguration du furieux(1934), Dialogue de l'enfant prodigue et des heures(1935), Exode(1941), Le dit du Cygne(1941), Le lis noir(1947), et Les psaumes de l'amour et de la mort(1955), qui sont des poemes en prose. Prenant volontiers ses themes dans la realite, il en tire, spontanement, une fervente symbolique dont cette adresse aux parachutistes est une illustration:

Descendez lentement entre soleil et lune,

Berces pur les mirages et les soupirs anciens;

Descendez lentement entre rires et rales

Lentement balances par le souffle de Dieu.

Son activite en faveur des poetes de langue francaise est considerable. Il est le promoteur des Biennales internationales de poesie.

L’Académie française lui décerne le prix de la langue-française en 1938.

Journalisme

Entre 1945 et 1970, il est le rédacteur en chef et principal contributeur de la revue La Maison consacrée à l’urbanisme, à l’architecture eainsi qu'aux arts et techniques^[7]. Il collabore également à la revue Bâtir.

Références

Liens externes

• Jean Rousselot. Dictionnaire de la poesie francaise contemporaine 1968, Auge, Guillon, Hollier -Larousse, Mooreau et Cie.-Librairie Larousse, Paris
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