Ma Qi

Cet article est une ébauche concernant un militaire et un homme politique chinois.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Ma Qi
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Xian de LinxiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Ningxia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
chinoiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Ma Haiyan (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ma LinVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Ma Buqing
Ma BufangVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
KuomintangVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Ma Qi (chinois simplifié : 马麒 ; chinois traditionnel : 馬麒 ; pinyin : mǎ qí), né en 1869 à Daohe (dans l'actuelle préfecture autonome hui de Linxia, province du Gansu) et mort le ), est un général chinois du début du XXe siècle, musulman hui, commandant un territoire constitué du Gansu et du Qinghai, à la fin du règne de la dynastie Qing. Loyaliste, il mâte la révolte d'une partie des musulmans dite révolte des Dounganes (1895-1896).

Son père, Ma Haiyan (en) (马海晏, mǎ hǎiyàn), meurt pendant la révolte des Boxers, lors de la Bataille de Langfang (廊坊阻击战), en protégeant la famille impériale des Occidentaux. Son frère est Ma Lin (seigneur de guerre) (马麟 / 馬麟, mǎ lín).

Il s'attache à réprimer durement les nombreuses rébellions goloks du Qinghai en y perpétrant de terribles massacres, notamment au monastère de Labrang en 1929.

Parlant tibétain, il passe pour être très au fait des affaires tibétaines[1].

En , il est nommé président du Qinghaï tandis que son deuxième fils, Ma Bufang, devient commandant de la 9e division de l'armée nationale. Le Ningxia, le Gansu et le Qinghaï sont désormais sous la domination de musulmans ayant juré fidélité au nouveau gouvernement[2].

Annexes

Notes et références

  1. (en) Uradyn Erden Bulag, The Mongols at China's Edge: History and Politics of National Unity, Rowan and Littlefield, 2002, 273 p., p. 47 : « [MaQi] was known to be familiar with Tibetan affairs and also spoke Tibetan (Mu 1970) ».
  2. Uradyn Erden Bulag, op. cit., p. 47 : « In July 1931 he was appointed chairman of Qinghai province, and his second son, Ma Bufang was made the commander of the new ninth division of the National Army. In this maneuver, Ningxia, Gansu, and Qinghai provinces all came under Muslim rule. It thus became clear that the Muslims emphasized not their Muslim identity, but their loyalty to the new government. »

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • LCCN
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la Chine