Métallogénie

Cet article est une ébauche concernant la géologie.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec Gitologie.

Abondance des éléments dans la croûte terrestre supérieure en fonction de leur numéro atomique (éléments pétrogènes et éléments métallogènes).

La métallogénie, appelée aussi métallogenèse, étudie les mécanismes de formation des gisements métallifères et se propose de définir des outils méthodologiques et des guides de prospection utilisables par les explorateurs et prospecteurs miniers.

Gisements métallifères et mécanismes de formation

Un gisement métallifère correspond à une formation géologique dans laquelle l'élément chimique exploité se trouve à une teneur très supérieure à celle du clarke de cet élément.

  • Gîtes ou gisements magmatiques : minéralisation par ségrégation magmatique (formée par des processus magmatiques tels que la cristallisation fractionnée ou l'immiscibilité d'un liquide sulfuré ou oxydé)[1].
  • Gîtes filoniens (les plus courants) : minéralisation hydrothermale[2],[3].
  • Gîtes sédimentaires (courants) :
    • Cémentation (zone illuviale) : au-dessus d'un gisement et en relation avec le niveau piézométrique il y a oxydation en partie supérieure (fer) et réduction en dessous (sulfures).
    • Substitution : création de gisements par métasomatose par exemple dans des calcaires ou des grès au voisinage de filons.
    • Désagrégation et altération : la roche mère est altérée formant des gisements résiduels d'éluvions. Exemple nickel de Nouvelle-Calédonie, aluminium des bauxites et fer oolithique (d'origine chimico-biologique).
    • Placers (détritique ou alluvionnaire) : résultent souvent du transport par les eaux vives (or).
  • Gîtes de contact : dans les zones de métamorphisme et roches sédimentaires. On trouve cuivre, fer, zinc, or et argent.

Prospection

Notes et références

  1. Les importants gisements de nickel canadien, à la suite d'un probable impact météoritique au précambrien, sont formés par ce processus.
  2. Robert Fouet et Charles Pomerol, Minerais et terres rares, Presses universitaires de France, , p. 87.
  3. Les gisements pegmatitiques (peu de métaux) sont formés par ce processus. Les pegmatites résultent d'une différenciation magmatique associée à des phénomènes de dissolution (par l'eau, des halogènes comme le fluor et le chlore, le bore). C'est le cas de la wolframite et de la cassitérite par exemple.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • wikiMetallogenica: description des types de gîtes minéraux
  • icône décorative Portail de la géologie
  • icône décorative Portail des minéraux et roches