Liste des matadors morts dans l'arène

Édouard Manet : Le torero mort

Soixante-et-un matadors ont été tués dans l'arène ainsi que cent quatre-vingt-quatre novilleros, soixante-treize picadors, cent quarante-neuf banderilleros, trois puntilleros et huit rejoneadores[1].

La liste ci-après comprend les soixante-et-un matadors tués.

XVIIIe siècle

XIXe siècle

  • 2 - José Delgado Guerra surnommé «Pepe Hillo» : tué à Madrid (Espagne) le par le taureau « Barbudo » de la ganadería de Don José Joaquin Rodríguez.
  • 3 - Francisco García surnommé «Perrucho» : tué à Grenade (Espagne) le par le taureau « Barbero » de la ganadería de Don Juan José Bécquer.
  • 4 - Antonio Romero : tué à Grenade le par le taureau « Ollero » de la ganadería du marquis de Tous.
  • 5 - Francisco Herrera Rodríguez surnommé «Curro Guillén» : tué à Ronda (Espagne, province de Malaga) le par un taureau de la ganadería de Don José Rafael Cabrera.
  • 6 - Manuel Parra : blessé à Madrid le par le taureau « Morenito » de la ganadería de Don Lizarso Perez Laborda ; mort à Séville (Espagne) le .
  • 7 - Roque Miranda Conde surnommé «Rigores» : blessé à Madrid le par le taureau « Bravio » de la ganadería du duc de Veragua ; mort à Madrid le .
  • 9 - José de los Santos : blessé à Valence (Espagne) le  ; mort à Séville (Espagne) le
  • 10 - Isidro Santiago Llano surnommé « Barragán » : blessé le par le taureau « Jardinero » de la ganadería de Don Maximo Gonzalez ; mort le
  • 11 - Manuel Jiménez y Meléndez surnommé « El Cano » : blessé à Madrid le par le taureau « Pavito » de la ganadería du duc de Veragua ; mort à Madrid le
  • 12 - Pedro Parraga : blessé le à Toro (Espagne, province de Zamora) par un taureau de la ganadería de Zalduendo ; mort le dans la diligence qui le ramenait à Madrid.
  • 13 - José Dámaso Rodríguez y Rodríguez surnommé « Pepete » : tué à Madrid le par le taureau «Jocinero» de la ganadería de Miura.
  • 14 - Agustín Perera : blessé à Palencia (Espagne) le par le taureau « Girón » de la ganadería de Fernando Gutiérrez ; mort à Palencia le
  • 15 - José María Ponce : blessé à Lima (Pérou) le par un taureau de la ganadería de Bujama ; mort à Lima le
  • 16 - Juan Cuervo Pazo : blessé à Albuquerque (Province de Badajoz) le  ; mort le
  • 18 - Joaquín Sans y Almenar surnommé « Punteret » : blessé à Montevideo (Uruguay) le par le taureau « Cocinero » de la ganadería de Don Felipe Victoria ; mort à Montevideo le
  • 19 - Manuel Fuentes y Rodríguez surnommé « Bocanegra » : blessé à Baeza (Espagne, province de Jaén) le par le taureau « Hormigón » de la ganadería de Don Agustín Hernandez ; mort à Baeza le
  • 20 - Manuel García Cuesta surnommé « El Espartero » : tué à Madrid le par le taureau « Perdigón » de la ganadería de Miura.
  • 21 - Juan Gómez de Lesca : tué à Guadalajara (Espagne) le par le taureau « Cachuro » de la ganadería de Ripamillan.
  • 22 - Julio Aparici y Pascual surnommé « Fabrilo » : blessé à Valence le par le taureau « Lengueto » de la ganadería de Camará ; mort à Valence le
  • 23 - Juan Jiménez Ripoll surnommé « El Ecijano » : gravement blessé le à Guadalajara (Mexique, État de Jalisco) ; mort au cours d’une corrida à Durango (Mexique, État de Durango) le , d’une péritonite consécutive à sa blessure.
  • 24 - José Rodríguez Davié surnommé « Pepete » : blessé à Fitero (Espagne, Navarre) le par le taureau « Cantinero » de la ganadería de Zalduendo ; mort à Fitero le
  • 25 - Domingo Del Campo y Álvarez surnommé «Dominguín» : tué à Barcelone (Espagne) le par le taureau « Desertor » de la ganadería de Miura.

XXe siècle

  • 26 - Antonio Montes : gravement blessé à Mexico le par le taureau « Matajacas » de la ganadería de Tepeyahualco ; mort à Mexico le .
  • 27 - Hilario González Delgado surnommé « Serranito » : blessé à Astorga (Espagne, province de León) le par le taureau « Sordido » de la ganadería de Don Santiago Neches ; mort à Madrid le .
  • 28 - José Marrero Bez surnommé « Cheche » : blessé à Ciudad Jiménez (Mexique, État de Chihuahua) le par le taureau « Carito » de la ganadería del Chapadero ; mort à Ciudad Jiménez le .
  • 29 - José Gallego Mateo surnommé « Pepete » : tué à Murcie (Espagne) le par le taureau « Estudiante » de la ganadería de Parladé.
  • 30 - Manuel Lara Reyes surnommé « El Jerezano » : blessé à Veracruz (Mexique, État de Veracruz) le par un taureau de la ganadería de Napolapan ; mort à Veracruz le .
  • 31 - Fermín Muñoz Corchado y González surnommé « Corchaíto » : tué à Carthagène (Espagne, province de Murcie) le par le taureau « Distinguido » de la ganadería de Don Felix Gomez.
  • 32 - Florentino Ballesteros : blessé à Madrid le par le taureau « Cocinero » de la ganadería de Benjumea ; mort à Madrid le .
  • 33 - José Gómez Ortega surnommé « Joselito » (également surnommé « Gallito ») : tué à Talavera de la Reina (Espagne, province de Tolède) le par le taureau « Bailador » de la ganadería de la Señora viuda de Ortega.
  • 34 - Agustín García Díaz surnommé « Malla » : tué à Lunel (France, département de l’Hérault) le par un taureau de l’élevage Lescot.
  • 35 - Isaac Olivo surnommé « Meri » : tué à Caracas (Venezuela) le .
  • 36 - Ernesto Pastor : blessé à Madrid le par le taureau « Bellotero » de la ganadería de Villagodio ; mort à Madrid le .
  • 37 - Isidoro Martí Fernando surnommé « Flores » : blessé à Béziers (France, département de l’Hérault) le par le taureau « Aceituno » de la ganadería de Don Alipio Perez Tabernero. Il s’embarque pour le Venezuela et meurt de ses blessures à Caracas (Venezuela) le .
  • 38 - Manuel Granero : tué à Madrid le par le taureau « Pocapeña » de la ganadería du duc de Veragua.
  • 39 - Manuel Vares y García surnommé « Varelito » : blessé à Séville le par le taureau « Bombito » de la ganadería de Guadalest ; mort à Séville le .
  • 40 - Manuel Báez Gómez surnommé « Litri » : blessé à Malaga (Espagne) le par le taureau « Extremeño » de la ganadería de Guadalest ; mort à Málaga le .
  • 41 - Mariano Montes : tué à Madrid (plaza de Vistalegre) le par le taureau « Gallego » de la ganadería de Florentino Sotomayor.
  • 42 - Enrique Cano Iriborne surnommé « Gavira » : tué à Madrid le ] par le taureau « Saltador » de la ganadería de Perez de la Concha.
  • 43 - Francisco Vega de los Reyes surnommé « Gitanillo de Triana » alias « Curro Puya » : blessé à Madrid le par le taureau « Fandanguero » de la ganadería de Don Graciliano Perez Tabernero ; mort à Madrid le .
  • 44 - Carmelo Pérez : gravement blessé le à Mexico par le taureau « Michín » de la ganadería de San Diego de Los Padres, il resta six mois entre la vie et la mort. Il fut de nouveau opéré à Madrid en 1931, les médecins constatant que les blessures reçues deux ans plus tôt n’étaient toujours pas refermées. Il meurt à Madrid le .
  • 45 - Ignacio Sánchez Mejías : blessé à Manzanares (Espagne, province de Ciudad Real) le par le taureau « Granadino » de la ganadería de Ayala ; mort à Madrid le .
  • 46 - Alberto Balderas : blessé à Mexico le par le taureau « Cobijano » de la ganadería de Piedras Negras ; mort à Mexico le même jour.
  • 47 - Pascual Márquez : blessé à Madrid le par le taureau « Farolero » de la ganadería de Concha y Sierra ; mort à Madrid le .
  • 48 - Manuel Rodríguez Sánchez surnommé « Manolete » : blessé à linares (Espagne, province de Jaén) le par le taureau « Islero » de la ganadería de Miura ; mort à Linarés le .
  • 49 - José González López surnommé « Carnicerito de Méjico » : blessé à Vila Viçosa (Portugal) le par le taureau « Sombreiro » de la ganadería de Estevao de Olivera Irmaos ; mort à Villaviciosa le
  • 50 - Guillermo Rodríguez Martínez surnommé « El Sargento » : blessé à Cuzco (Pérou) le par un taureau de la ganadería de Santa Rosa ; mort à Cuzco le .
  • 51 - Aurelio Puchol Aldas surnommé « Morenito de Valencia » : blessé à Guayaquil (Équateur) le par le taureau « Cique » de la ganadería de Lorenzo Tous ; mort à Guayaquil le .
  • 52 - José Mata : blessé à Villanueva de los Infantes (Espagne, province de Ciudad Real) le par le taureau « Cascabel » de la ganadería de don Luis Frias Piqueras ; mort à Madrid le .
  • 53 - José Falcón : Tué à Barcelone le par le taureau « Cucharero » de la ganadería de Hoyo de la Gitana.
  • 54 - Antonio Mejías Jiménez surnommé « Antonio Bienvenida » : tué le par la vache « Conocida », lors d’une tienta à El Escorial (Espagne, province de Madrid), dans la ganadería de Amalia Pérez-Tabernero.
  • 55 - Francisco Rivera surnommé « Paquirri » : blessé à Pozoblanco (Espagne, province de Cordoue) le par le taureau « Avispado » de la ganadería Sayalero y Bandrés, il meurt le durant son transfert à l’hôpital de Cordoue.
  • 56 - José Cubero Sánchez surnommé « El Yiyo » : tué à Colmenar Viejo (Espagne, province de Madrid) le par le taureau « Burlero » de la ganadería de Don Marcos Nuñez.
  • 57 - José Eslava Cáceres surnommé « Pepe Cáceres » : blessé à Sogamoso (Colombie) le par le taureau « Monin » de la ganadería San Esteban de Overas ; mort à Bogota (Colombie) le .

XXIe siècle

  • 58 - Rodolfo Rodríguez surnommé « El Pana » : blessé à Ciudad Lerdo (Mexique, État de Durango) le par le taureau « Pan Francés » de la ganadería de Guaname ; mort à Guadalajara (Mexique, État de Jalisco) le .
  • 59 - Renatto Motta (es) : mortellement blessé à Ayacucho, Pérou, le 17 mai 2016, lors des Fêtes de San Isidro Labrador. Décédé d'une hémorragie lors de son transfert à l'hôpital de Nazca
  • 60 - Víctor Barrio : tué à Teruel (Espagne, province de Teruel) le par le taureau « Lorenzo » de la ganaderia Los Maños.
  • 61 - Iván Fandiño : mortellement blessé à Aire-sur-l'Adour (France) le Il débute un quite de chicuelinas au troisième taureau de la ganaderia Baltasar Iban, nommé Provechito, correspondant à Juan del Álamo. Le taureau se retourne après la première passe et soulève le torero qui s'empêtre dans le capote de brega et tombe lourdement. Une fois l'homme au sol, le taureau lui inflige un coup de corne qui lui rentre dans le dos, remontant jusqu'au poumon en passant par l'estomac. Relevé par les membres de sa cuadrilla, il entre conscient à l'infirmerie des arènes mais se plaint de vives douleurs. Il prononce ses derniers mots à Thomas Dufau : « Dépêchez-vous, je sens que mon corps s'en va ». Les chirurgiens décident son évacuation vers l'hôpital Layné de Mont-de-Marsan. Il fait un premier arrêt cardiaque sur le trajet pour lequel les médecins parviennent à le réanimer mais le deuxième arrêt cardiaque, quelques instants plus tard, lui est fatal. À son arrivée à l'hôpital, les médecins ne peuvent que signer le certificat de décès. Le lendemain, les équipes médicales rendent compte d'une déchirure de la veine cave.

Bibliographie

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Paul Casanova et Pierre Dupuy, Toreros pour l'histoire, Besançon, La Manufacture, (ISBN 2-7377-0269-0) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Lucien Clergue et Jean-Marie Magnan, La décennie Ojeda, la década Ojeda, Marval, (ISBN 978-2-86234-123-1) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jacques Durand, Humbles et Phénomènes, Lagrasse, Verdier, , 153 p. (ISBN 2-86432-184-X) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Véronique Flanet et Pierre Veilletet, Le Peuple du toro, Paris, Hermé, , 190 p. (ISBN 2-86665-034-4) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma, Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Claude Popelin et Yves Harté, La Tauromachie, Paris, Seuil, 1970 et 1994 (ISBN 978-2-02-021433-9 et 2-02-021433-4) (préface Jean Lacouture et François Zumbiehl) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Lyn Sherwood, Yankees in the afternoon, une histoire illustrée des toreros américains, Jefferson, Caroline du Nord, Mac Farland, (ISBN 2-8666-5034-4)préface de Barnaby Conrad Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean Ortiz (dir.), Tauromachies en Amérique latine, Paris, Atlantica, , 160 p. (ISBN 2-84394-723-5)Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Collectif issu du colloque international organisé par le Laboratoire de Recherches en Langues et Cultures Romanes, Études basques, et Espace Caraïbe de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour
  • Refilon, L'Évolution de la tauromachie : Du Cid Campeador à Luis Miguel Dominguin, Paris, Gründ, Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références

  1. Les chiffres sont ceux indiqués dans « Nomenclature en hommage aux victimes du toreo », rédigée par André Lopez Lorente et publiée en septembre 2007 par la société taurine « La Muleta », l’un des plus anciens clubs taurins arlésiens.

Article connexe

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