Jacques Sauvegrain

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Jacques Sauvegrain
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 22 ans)
Nom de naissance
Jacques SauvegrainVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Fratrie
Monique DavidVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

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Jacques Sauvegrain, né le et fusillé en , est un résistant français.

Biographie

Élève de mathématiques spéciales au lycée Pierre-de-Fermat à Toulouse, membre de l’Armée secrète depuis début 1943. Reçu 27e à l’École polytechnique, il rejoint aussitôt () le premier noyau du maquis Bir-Hakeim, dans les monts de l’Espinouse (Hérault) ; le camp est attaqué (combat de Douch), le , par environ 300 Allemands[1]. Des volontaires dont Jacques Sauvegrain restent sur place pour protéger, avec succès, la retraite du gros des effectifs.

Jacques Sauvegrain est blessé, fait prisonnier, torturé par la Gestapo de Montpellier, hospitalisé à Toulouse, condamné à mort le  ; il est extrait de l’hôpital, traîné avec une jambe cassée au poteau d’exécution et fusillé le avec trois autres camarades.

Son corps sera retrouvé à la Libération de Toulouse, le , dans le charnier de Bordelongue. Il repose au cimetière de Soumensac (Lot-et-Garonne). À Toulouse, une place du quartier de Lardenne portent son nom. Une des cours du lycée Pierre-de-Fermat a été rebaptisée en son nom et en celui de son ancien camarade Guyaux, lui aussi ancien élève du lycée. Jacques Sauvegrain est le frère de Monique David, artiste peintre.

Tract FUJ
Avis publié dans la Dépêche de Toulouse le 13 novembre 1943

Décorations

Légende des illustrations

  • Portrait de Jacques Sauvegrain par son père, circa 1943
  • Tract distribué à Toulouse par les Forces unies de la jeunesse à l'annonce de l'exécution de Jacques Sauvegrain et de son camarade Guyaux, qui avaient été tous deux élèves au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse

Notes et références

  1. Voir article de Combat n° 57 de mai 1944 et Mémoires de Guerre de Charles de Gaulle, Plon, 2, p. 277
  2. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  3. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Général de Gaulle : Mémoires de guerre
  • Jean-Louis Cremieux-Brilhac (dir.), Les voix de la liberté : Ici Londres, 1940-1944 Ed. la Documentation française 1976
  • René Maruejol, Aimé Vielzeuf, Le maquis Bir Hakeim, C. Lacour éd., 1990
  • Elérika Leroy, Toulouse, mémoire de rues Ed. Mairie de Toulouse, 2006
  • Jean Brugidou, Mémoires juvéniles, 1922-1945, Ed. Publibook, 2006
  • Musée de la Résistance : http://www.musee-resistance31.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=223&Itemid=98
  • Prison Saint-Michel : http://www.haute-garonne.fr/upload/cg31_Prison_Saint_Michel.pdf

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
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