Jacques Chanoine

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Jacques Chanoine
Biographie
Naissance
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ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
GrenobleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom officiel
Marie Jacques Henri ChanoineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Militaire, soldatVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jules ChanoineVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Julien ChanoineVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Charles Auguste Frossard (ancêtre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Armée de terre françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Grades militaires
Conflits
Seconde Guerre mondiale
Première Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Archives conservées par

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Marie Jacques Henri Chanoine est un officier de cavalerie français né le à Tours, général de brigade mort pour la France le 14 janvier 1944 à Grenoble.

Cadre familial

Né à Tours le , mort à l'hôpital militaire de Grenoble le , il est le fils du général Jules Chanoine et de Marguerite Frossard, le frère du capitaine Julien Chanoine et le petit neveu de l'ingénieur Jacques Henri Chanoine.

Il est également le petit-fils du général Charles Auguste Frossard, gouverneur du prince impérial (fils de l'empereur Napoléon III). Il est issu de la famille fondatrice de la maison de champagne Chanoine Frères.

Le , il épouse à Paris 7e Gabrielle Saint-René-Taillandier, fille d'Henri Saint-René-Taillandier, sous-préfet, chevalier de la Légion d'honneur et petite-fille de l'académicien Saint-René Taillandier. Par son mariage, il est donc apparenté à Camille Mayran et Andrée Putman.

Le général Chanoine est enterré au cimetière de Saint-Étienne-du-Grès.

Carrière militaire

Il est un élève de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, promotion 1901-1903[2].

Il participe à différentes conflits majeurs du XXe siècle tels que la Première Guerre mondiale (1914-1918), la guerre franco-syrienne (1921-1923), la Seconde Guerre mondiale (1939-1940). Il effectue également plusieurs opérations en Algérie (en et entre 1925 et 1933), au Maroc (de juillet à ).

En 1940, il commande la 5e division légère de cavalerie et prend part à la bataille d'Abbeville. Encerclé par la Wehrmacht à Saint-Valery-en-Caux (Seine-Inférieure), les Allemands lui rendent son sabre lors de sa reddition ().

Prisonnier de guerre en Allemagne, il est rapatrié sanitaire le et décède des suites de maladies contractées en captivité à l'hôpital militaire de La Tronche à Grenoble.

Décorations

Décorations françaises[réf. nécessaire] :

Décorations et ordres étrangers[réf. nécessaire] :

Articles connexes

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Dossier militaire conservé au Service historique de la Défense sous la cote 13 Yd 550

Liens externes

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  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • BnF (données)
    • WorldCat
  • André Bikar, « La campagne de mai 1940 en Belgique : la 5e division légère de cavalerie en Ardenne, du 10 au 12 mai », sur atf40.fr
  • « Division légère de cavalerie » [PDF], sur atf40.fr,
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