Geneviève Fioraso

Geneviève Fioraso
Illustration.
Geneviève Fioraso en février 2013.
Fonctions
Députée française

(2 ans, 2 mois et 14 jours)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 1re de l'Isère
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Olivier Véran
Successeur Olivier Véran

(5 ans, 1 mois et 1 jour)
Élection 17 juin 2007
Réélection 17 juin 2012
Circonscription 1re de l'Isère
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SRC
Prédécesseur Richard Cazenave
Successeur Olivier Véran
Secrétaire d'État chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

(9 mois et 24 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Manuel Valls
Gouvernement Valls I et II
Prédécesseur Elle-même (ministre)
Successeur Thierry Mandon (indirectement)
Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

(1 an, 10 mois et 15 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Jean-Marc Ayrault
Gouvernement Ayrault I et II
Prédécesseur Laurent Wauquiez
Successeur Benoît Hamon
Biographie
Nom de naissance Geneviève Lefèvre
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Amiens (Somme)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Cadre de direction
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Geneviève Fioraso, née le à Amiens (Somme), est une femme politique française. Membre du Parti socialiste depuis 1983, elle fut députée de la première circonscription de l'Isère de 2007 à 2017.

Elle est présidente-directrice générale de la Sem Minatec Entreprises, plateforme de valorisation industrielle du campus d'innovation Minatec, consacré aux micro et nanotechnologies, de 2003 à mai 2012.

Elle a également été, de 2008 à 2012, adjointe chargée de l'université, de la recherche, de l'économie et des relations internationales de la ville de Grenoble[1] après avoir été adjointe à l’économie, à l'innovation, au commerce et à l'artisanat durant le précédent mandat, et 1re vice-présidente de la Métro, la communauté d'agglomération de Grenoble, chargée du développement économique, de l'industrie, de la recherche et de l'innovation de 2001 à 2012.

Elle est ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du gouvernement Ayrault puis secrétaire d'État chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement Valls, entre 2012 et 2015.

Origine et formation

Née Geneviève Lefèvre à Amiens en 1954, dernière-née d'une famille de six enfants, elle grandit auprès de parents enseignants : sa mère est professeure de français et latin à la cité scolaire d'Amiens[2], son père est professeur d’histoire-géographie à l’école normale primaire de cette même ville et spécialiste de la cathédrale d'Amiens[2].

Elle fait ses études secondaires à la cité scolaire d'Amiens[2]. Élève d'hypokhâgne, elle poursuit ses études en faculté et obtient un diplôme de maîtrise en anglais[N 1].

Parcours professionnel

Elle enseigne l'anglais[6] durant approximativement trois ans entre 1975 et 1979 à Poix-de-Picardie[2] puis au GRETA d'Amiens[2] auprès de jeunes en difficulté mais abandonne l'enseignement et déménage en Isère, où elle devient alors chargée d’information et responsable de la documentation-presse au cabinet du maire de Grenoble, Hubert Dubedout, avant de devenir en 1983 son assistante parlementaire. En 1987, elle cofonde et devient administratrice d’Agiremploi, une association d’insertion des jeunes. De 1989 à 1995, elle participe à l’équipe de direction d’une start-up du CEA, Corys[7] créée et dirigée par le député maire de Grenoble d'alors Michel Destot. De 1999 à 2001, elle fonde et dirige l’Agence régionale du numérique, mise en place par le réseau des villes de la région Rhône-Alpes. De 2001 à 2004, elle entre à mi-temps[8] chez France Télécom où elle est chargée des marchés émergents dans le secteur « Social et santé ». Elle fut également présidente entre 2003 et 2010 de l'IAE de Grenoble et membre du conseil d'administration de Grenoble INP. Elle a co-animé à Sciences Po Paris, au premier trimestre 2011-2012, un séminaire sur les grands enjeux scientifiques[9], y donnant en particulier, le , une conférence sur l’expertise scientifique et technologique au service de la décision publique[10].

Le 28 mars 2019 elle est élue présidente de l'Institut de recherche technologique Saint-Exupéry, un établissement spécialisé en aéronautique, succédant à Gilbert Casamatta[11]. Elle démissionne en décembre 2020[12].

Parcours politique

Elle participe en 1985 à la campagne des cantonales aux côtés de Michel Destot. Celui-ci étant élu maire de Grenoble en 1995, il la sollicite pour être sa directrice de cabinet, où elle suit notamment les dossiers de l’économie et de l’innovation[13]. En 2007, Geneviève Fioraso est élue députée face à Alain Carignon dans la première circonscription de l'Isère. Elle obtient 63 % des suffrages dans cette circonscription découpée pour Alain Carignon, à la faveur des divisions de la droite grenobloise. À l'Assemblée nationale, elle est membre du Bureau du groupe parlementaire Socialiste, radical, citoyen et divers gauche, membre de la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire et membre de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, où elle publie deux rapports : en 2008 avec Claude Birraux sur la « valorisation de la recherche » ; en 2011 sur « la biologie de synthèse : enjeux et propositions »[14]. En 2009, 2010, et 2011, elle est rapporteur pour avis des budgets « industrie », « recherche » et « développement durable ». En 2010, elle est nommée au conseil d'administration de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques[15].

Nommée ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault le 16 mai 2012, puis réélue députée le 17 juin 2012, son suppléant Olivier Véran siège à l'Assemblée nationale en raison de l'incompatibilité des fonctions de ministre et de député.

En 2013, elle présente devant le Parlement, la loi d'orientation pour l'enseignement supérieur et la recherche, première loi commune à ces deux sujets. Promulguée le [16] elle permet notamment le regroupement des établissements d'enseignement supérieur en communautés d'universités et établissement, vise à la simplification et au décloisonnement du paysage de la recherche, et met en place une spécialisation progressive en licence dans le cadre du programme Bac-3/Bac+3. Cette loi vise également à améliorer l'orientation des étudiants, en permettant un accès privilégié aux IUT pour les bacheliers technologiques, et aux STS pour les bacheliers professionnels.

En 2014, elle soutient la proposition de loi pour le développement et l'encadrement des stages, qui prévoit d'interdire les stages hors-cursus et offrir de nouveaux droits aux stagiaires.

Geneviève Fioraso présente au banc des ministres de l’Assemblée nationale lors de l’ouverture de l'examen de son projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche, en mai 2013.

Malgré une pétition critiquant son bilan et réunissant plus de 7 000 universitaires[17], elle est nommée le 9 avril 2014 dans le gouvernement Valls I, puis confirmée le 26 août 2014 dans le gouvernement Valls II, secrétaire d'État chargée de l'Enseignement supérieur et de la recherche auprès de la ministre de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche Najat Vallaud-Belkacem[18].

Dans un communiqué officiel du , Geneviève Fioraso annonce qu'elle « réduira ses activités au cours des semaines à venir pour des raisons de santé »[19] tout en continuant à assumer ses fonctions de secrétaire d'État. La presse annonce, début mars, qu'elle a, pour les mêmes raisons, renouvelé sa demande de quitter le gouvernement[20] et le 5 mars, elle annonce sa démission du gouvernement Valls[21]. Elle est remplacée le 17 juin par Thierry Mandon[22].

Elle a rejoint l'armée comme réserviste citoyen avec le grade de colonelle, comme le permet une procédure accessible à certains acteurs de la vie publique, dont les parlementaires[23].

Le 26 juillet 2016, elle remet au Premier ministre Manuel Valls un rapport sur la filière spatiale, dont il l'avait chargée[24].

En mars 2017 à l'occasion d'une visite du président François Hollande dans son département de l'Isère, Geneviève Fioraso indique plus se reconnaître dans le programme d'Emmanuel Macron que dans celui du candidat socialiste Benoît Hamon[25].

Vie privée

Elle est la mère de deux enfants (nés en 1979 et 1986)[13]. Son compagnon est Stéphane Siebert[26], directeur délégué de la recherche technologique du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)[27], considéré comme le bras droit du président Jean Therme[28], et par ailleurs ancien adjoint au maire de Grenoble Michel Destot[29].

Geneviève Fioraso a pratiqué le hockey sur gazon à l'Amiens Sports Club[2].

En 2007, elle achète un local dans le centre-ville de Grenoble pour en faire sa permanence parlementaire. Elle rembourse ensuite les mensualités de son prêt avec ses frais de mandat, une pratique alors légale mais interdite à partir de 2015[30].

Soupçon de conflit d'intérêts

Après avoir été alertée par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique sur le conflit d'intérêts dont elle était l'objet en tant que secrétaire d'État, en raison de la situation de son conjoint, Geneviève Fioraso a demandé au Premier ministre Manuel Valls de régulariser sa situation, ce qui a conduit celui-ci à publier un décret en août 2014 qui stipule que « La secrétaire d'État chargée de l'enseignement supérieur et de la recherche ne connaît pas des actes de toute nature intéressant la direction de la recherche technologique du Commissariat à l'énergie atomique ». Geneviève Fioraso a ainsi été défendue de prendre des décisions concernant le CEA[28],[31],[32],[33].

Pour Mediapart, il est néanmoins douteux qu'elle n'ait eu aucune connaissance préalable, ni aucune influence dans le fait que le programme grenoblois de recherche et développement « Nano 2017 », porté par la société STMicroelectronics et par le laboratoire du CEA voué à la nanoélectronique (LETI), soit le seul à recevoir une allocation (274 millions d'euros sur trois ans) dans le projet de loi de finances rectificatif 2015 — conduisant ainsi le ministère de l'Économie et des Finances à « tailler dans plusieurs programmes jugés sans doute moins stratégiques », dans un contexte d'importantes difficultés budgétaires pour les universités françaises. L'entourage de Geneviève Fioraso affirme n’avoir découvert le montant des sommes allouées au programme « Nano 2017 » qu'une fois la décision prise et presque par hasard[28].

Notes et références

Notes

  1. Son cabinet reconnait le que, contrairement à ce qui avait été indiqué publiquement dans ses biographies[3], elle "n’a pas de maîtrise d’économie"[4],[5].

Références

  1. « Geneviève Fioraso, Ministre de la Recherche », La Recherche, mai 2012, consulté sur http://www.larecherche.fr le 18 mai 2012.
  2. a b c d e et f Gaël Rivallain, « Geneviève Fioraso l’autre Picarde du gouvernement », sur Le Courrier picard, (consulté le ).
  3. Sylvestre Huet, « Geneviève Fioraso. Faire connaissance », sur Libération.fr, )
  4. Lucie Delaporte, « Le diplôme fantôme de la ministre des universités », sur Mediapart, (consulté le )
  5. Caroline Piquet, « Confusion autour d'un diplôme de Geneviève Fioraso », sur Le Figaro, (consulté le ).
  6. « Biographie de Geneviève Fioraso », sur Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (consulté le )
  7. Lise Loumé, « Geneviève Fioraso est la nouvelle ministre de la Recherche », sur La Recherche, (consulté le ).
  8. « Geneviève Fioraso », Les Échos, 5 novembre 2003.
  9. « Documents », sur Geneviève Fioraso Le Blog (consulté le )
  10. Geneviève Fioraso, « L’expertise scientifique et technologique au service de la décision publique » [PDF]
  11. « IRT Saint Exupéry : Geneviève Fioraso succède à Gilbert Casamatta », sur univ-toulouse.fr, (consulté le )
  12. Pierrick Merlet, « Geneviève Fioraso quitte la présidence de l'IRT Saint Exupéry », La Tribune Occitanie-Toulouse, .
  13. a et b le blog personnel de Geneviève Fioraso, consulté le 26 septembre 2012.
  14. Rapport de Geneviève Fioraso « biologie de synthèse » (OPECST)
  15. Compte rendu n° 13 de l'Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques - 31 mars 2010
  16. Loi du 22 juillet 2013
  17. « Fioraso se met à dos près de 7 000 universitaires et chercheurs », Libération, 8 avril 2014.
  18. Décret du 9 avril 2014 relatif à la composition du Gouvernement, JORF no 0085 du 10 avril 2014, p. 6560.
  19. « La secrétaire d’État de l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, « réduit ses activités » », sur LeMonde.com, (consulté le )
  20. Benoît Floc'h, « Geneviève Fioraso veut quitter le gouvernement pour raisons de santé », sur LeMonde.com, (consulté le )
  21. « Geneviève Fioraso annonce sa démission du gouvernement », ledauphine.com, 5 mars 2015.
  22. Nicolas Chapuis, « L’Elysée annonce un mini-remaniement du gouvernement Valls », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  23. « Jean-Vincent Placé bientôt colonel dans les forces spéciales », 20minutes.fr, 20 mai 2016.
  24. « Open space, l'ouverture comme réponse aux défis de la filière spatiale », cnes.fr, 27 juillet 2016.
  25. « Geneviève Fioraso : "Le programme d'Emmanuel Macron me convient mieux" », sur France Bleu, (consulté le )
  26. Belleret C., « La toute puissante « CEA connexion », Nouvel Obs, cahier spécial Grenoble, 21 juin 2012.
  27. Stéphane SIEBERT, interview Twideco TV à l'université d'été du Medef 2009, Le Post, le 14 octobre 2009, consultée le 21 septembre 2012.
  28. a b et c Lucie Delaporte, « Recherche: le pont d'or fait aux nanotechnologies met Fioraso sur la sellette », sur mediapart.fr, (consulté le )
  29. « Grenoble : les réussites et les paris manqués de Michel Destot », sur lemonde.fr, (consulté le )
  30. Yann Thompson et Thomas Baïetto, « Les bonnes affaires d'anciens députés qui ont acheté leur permanence avec des fonds publics », francetvinfo.fr, 23 novembre 2017.
  31. Bruno Botella, « Conflits d’intérêts : la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique avait alerté Geneviève Fioraso », sur acteurspublics.com, (consulté le )
  32. « Conflit d’intérêts : Fioraso déchargée de sa tutelle sur la recherche du CEA », sur rue89.nouvelobs.com, (consulté le )
  33. « Conflits d'intérêts: un décret "sur-mesure" pour Geneviève Fioraso », sur challenges.fr, (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Geneviève Fioraso, sur Wikimedia Commons

Article connexe

Liens externes

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  • Son rapport parlementaire sur les budgets de l'industrie et de l'énergie
v · m
Gouvernement Jean-Marc Ayrault I ()
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères
Laurent Fabius
Ministre chargé des Affaires européennes : Bernard Cazeneuve
Ministre chargé du Développement : Pascal Canfin
Ministre chargée des Français de l'étranger et de la Francophonie : Yamina Benguigui

Jean-Marc Ayrault
Premier ministre
Éducation nationale
Vincent Peillon
Ministre chargée de la Réussite éducative : George Pau-Langevin
Justice
Christiane Taubira
Ministre déléguée : Delphine Batho
Économie, Finances et Commerce extérieur
Pierre Moscovici
Ministre chargé du Budget : Jérôme Cahuzac
Affaires sociales et Santé
Marisol Touraine
Ministre chargée des Personnes âgées et de la Dépendance : Michèle Delaunay
Ministre chargée de la Famille : Dominique Bertinotti
Ministre chargée des Personnes handicapées : Marie-Arlette Carlotti
Égalité des territoires et Logement
Cécile Duflot
Ministre chargé de la Ville : François Lamy
Intérieur Manuel Valls
Écologie, Développement durable et Énergie
Nicole Bricq
Ministre chargé des Transports et de l'Économie maritime : Frédéric Cuvillier
Redressement productif
Arnaud Montebourg
Ministre chargée de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme : Sylvia Pinel
Ministre chargé de l'Économie sociale et solidaire : Benoît Hamon
Ministre chargée des Petites et moyennes entreprises, de l'Innovation et de l'Économie numérique : Fleur Pellerin
Travail, Emploi, Formation professionnelle et Dialogue social Michel Sapin
Défense
Jean-Yves Le Drian
Ministre chargé des Anciens combattants : Kader Arif
Culture et Communication Aurélie Filippetti
Enseignement supérieur et Recherche Geneviève Fioraso
Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du Gouvernement
Agriculture et Agroalimentaire Stéphane Le Foll
Réforme de l'État, Décentralisation
et Fonction publique
Marylise Lebranchu
Outre-Mer Victorin Lurel
Sports, Jeunesse, Éducation populaire
et Vie associative
Valérie Fourneyron
Ministre auprès du Premier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement : Alain Vidalies
Ordonnancement par ordre de préséance
( FILLON III) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (AYRAULT II )
v · m
Gouvernement Jean-Marc Ayrault II (18 juin 2012 – 31 mars 2014)
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères
Laurent Fabius
Ministre chargé des Affaires européennes : Bernard Cazeneuve puis Thierry Repentin (1)
Ministre chargé du Développement : Pascal Canfin
Ministre chargée de la Francophonie : Yamina Benguigui
Ministre chargée des Français de l'étranger : Hélène Conway-Mouret

Jean-Marc Ayrault
Premier ministre
Éducation nationale
Vincent Peillon
Ministre chargée de la Réussite éducative : George Pau-Langevin
Justice Christiane Taubira
Économie et Finances
Pierre Moscovici
Ministre chargé du Budget : Jérôme Cahuzac (dém) (1) puis Bernard Cazeneuve (1)
Affaires sociales et Santé
Marisol Touraine
Ministre chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie : Michèle Delaunay
Ministre chargée de la Famille : Dominique Bertinotti
Ministre chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Marie-Arlette Carlotti
Égalité des territoires et Logement
Cécile Duflot
Ministre chargé de la Ville : François Lamy
Intérieur Manuel Valls
Commerce extérieur Nicole Bricq
Redressement productif
Arnaud Montebourg
Ministre chargé de l'Économie sociale et solidaire et de la Consommation : Benoît Hamon
Ministre chargée des Petites et moyennes entreprises, de l'Innovation et de l'Économie numérique : Fleur Pellerin
Écologie, Développement durable et Énergie
Delphine Batho (dém) (2) puis Philippe Martin (2)
Ministre chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Frédéric Cuvillier
Travail, Emploi, Formation professionnelle et Dialogue social
Michel Sapin
Ministre chargé de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage puis supprimé (1) : Thierry Repentin
Défense
Jean-Yves Le Drian
Ministre chargé des Anciens combattants : Kader Arif
Culture et Communication Aurélie Filippetti
Enseignement supérieur et Recherche Geneviève Fioraso
Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du Gouvernement
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt
Stéphane Le Foll
Ministre chargé de l'Agroalimentaire : Guillaume Garot
Réforme de l'État, Décentralisation
et Fonction publique
Marylise Lebranchu
Ministre chargée de la Décentralisation : Anne-Marie Escoffier
Outre-Mer Victorin Lurel
Artisanat, commerce et Tourisme Sylvia Pinel
Sports, Jeunesse, Éducation populaire
et Vie associative
Valérie Fourneyron
Ministre auprès du Premier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement : Alain Vidalies
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
( AYRAULT I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (VALLS I )
v · m
Gouvernement Manuel Valls I ()
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Laurent Fabius
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger : Fleur Pellerin
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Harlem Désir
Secrétaire d'État chargée du Développement et de la Francophonie : Annick Girardin

Manuel Valls
Premier ministre
Écologie, Développement durable et Énergie
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Frédéric Cuvillier
Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche
Benoît Hamon
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Geneviève Fioraso
Justice, garde des sceaux Christiane Taubira
Finances et Comptes publics
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget : Christian Eckert
Économie, Redressement productif et Numérique
Arnaud Montebourg
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire : Valérie Fourneyron, puis Carole Delga (1)
Secrétaire d'État chargée du Numérique : Axelle Lemaire
Affaires sociales
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie : Laurence Rossignol
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Ségolène Neuville
Travail, Emploi et Dialogue social François Rebsamen
Défense
Jean-Yves Le Drian
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire : Kader Arif
Intérieur Bernard Cazeneuve
Droits des femmes, Ville, Jeunesse et Sports
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé des Sports : Thierry Braillard
Décentralisation, Réforme de l'État
et Fonction publique
puis Décentralisation et Fonction publique (1)
Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale : André Vallini
Culture et Communication Aurélie Filippetti
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement
Logement et Égalité des territoires Sylvia Pinel
Outre-mer George Pau-Langevin
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification (1) : Thierry Mandon
( AYRAULT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (VALLS II )
v · m
Gouvernement Manuel Valls II () jusqu'au remaniement du
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Laurent Fabius
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Harlem Désir
Secrétaire d'État chargée du Développement et de la Francophonie : Annick Girardin
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger : Thomas Thévenoud (dém) (1) puis Matthias Fekl (1)

Manuel Valls
Premier ministre
Écologie, Développement durable et Énergie
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Alain Vidalies
Éducation nationale, Enseignement supérieur
et Recherche
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Geneviève Fioraso (dém) (3) puis Thierry Mandon (4)
Justice, garde des sceaux Christiane Taubira (dém) (6) puis Jean-Jacques Urvoas (6)
Finances et Comptes publics
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget : Christian Eckert
Défense
Jean-Yves Le Drian
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire : Kader Arif (dém) (2) puis Jean-Marc Todeschini (2)
Affaires sociales, Santé et Droits des femmes
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie puis secrétaire d'État chargée de la Famille, de l'Enfance, des Personnes âgées et de l'Autonomie (4) : Laurence Rossignol
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Ségolène Neuville
Secrétaire d'État chargée des Droits des femmes : Pascale Boistard
Travail, Emploi, Formation professionnelle
et Dialogue social
François Rebsamen (dém) (5) puis Myriam El Khomri (5)
Intérieur Bernard Cazeneuve
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement
Économie, Industrie et Numérique
Emmanuel Macron
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire : Carole Delga (dém) (4) puis Martine Pinville (4)
Secrétaire d'État chargée du Numérique : Axelle Lemaire
Logement et Égalité des territoires et Ruralité Sylvia Pinel
Décentralisation et Fonction publique
Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale : André Vallini
Culture et Communication Fleur Pellerin
Ville, Jeunesse et Sports
Patrick Kanner
Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, puis supprimé (5) : Myriam El Khomri
Secrétaire d'État chargé des Sports : Thierry Braillard
Outre-mer George Pau-Langevin
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification : Thierry Mandon puis Clotilde Valter (4)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
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