Christian de La Mazière

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Christian de La Mazière
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Biographie
Naissance
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Tours
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
13e arrondissement de Paris
Sépulture
Nom de naissance
Christian Clodomir Martial Lamazière
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Journaliste, critique de cinéma, écrivain, manager d'artisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Le FigaroVoir et modifier les données sur Wikidata
Unités
Grade militaire
RottenführerVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Condamnation

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Christian de La Mazière, à l'état-civil Christian Lamazière[1] (la famille ayant préféré ôter sa particule à la Révolution[2]), né le à Tours, mort le à Paris[3], est un journaliste et imprésario français, connu aussi pour son passé de collaborateur engagé dans la Waffen-SS pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Fils d'un lieutenant qui avait participé à la guerre russo-polonaise et d'une mère tourangelle, il s'engage dans l'armée en . Il est maintenu dans l'armée de Vichy jusqu'en 1942. Par la suite, il collabore au journal collaborationniste Le Pays libre. Puis, juste avant la libération de Paris par les Alliés, il choisit de s'engager dans la Waffen-SS, où il obtient le grade de Rottenführer.

Il fut l'un des derniers survivants de la division SS Charlemagne, unité de la Waffen-SS formée de Français entre autre avec Jean de Vaugelas, Jean Bassompierre, Edgar Puaud, ou Henri Fenet. Dans les derniers jours du Troisième Reich, des unités de cette division combattaient à Berlin, et participèrent à la défense de la Chancellerie. Christian de La Mazière fut fait prisonnier en Poméranie par les troupes polonaises (qui le laissèrent en vie, grâce à sa connaissance du polonais) et fut remis aux autorités soviétiques, puis françaises. Après avoir essayé de se faire passer pour un ancien membre du STO pour éviter d'être jugé comme ancien membre de la Waffen-SS, il est démasqué, puis condamné à cinq ans de prison en 1946 et frappé d'indignité nationale pendant dix ans. Il est gracié par Vincent Auriol en 1948.

Sorti de la maison centrale de Clairvaux, il exerce différentes fonctions au cours des années suivantes, travaille dans le journalisme (notamment à L'Écho de la Presse et de la Publicité et à La Correspondance de la Presse de Georges Bérard-Quélin), puis entre chez le grand distributeur de films Cinédis, ce qui l'introduit dans le monde du cinéma. Il devient ensuite impresario, attaché de presse de réalisateurs et d'acteurs, monte une agence de relations publiques en 1952, International Show.

En 1969, il est contacté par André Harris qui le presse de raconter dans un film son expérience dans la SS, un épisode sur lequel il pensait avoir tiré un trait depuis un quart de siècle. Christian de la Mazière se laisse convaincre. Le film est Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophüls, qui évoque la vie des Français sous l'occupation allemande. L'intervention qu'y fait l'ancien SS est très remarquée, mais sonne le glas de son agence de relations publiques, ses clients s'en détournant. Deux ans après la sortie du film, il fait le bilan de son engagement passé à travers un livre, Le Rêveur casqué, qui fait l'objet de plusieurs éditions et traductions, et qui — c'est du moins ce qu'il écrit trente ans plus tard — aurait inspiré à Georges Brassens la chanson Mourir pour des idées (1972). Il s'y attribue un grade d'officier, alors qu'il n'a été au mieux que Rottenführer, l'équivalent d'un caporal-chef.[réf. nécessaire]

Il est ensuite employé par Le Figaro Magazine et au Choc du mois, avant de rejoindre au Togo le président Gnassingbé Eyadema comme conseiller. Trente ans plus tard, il décrit ses années d'après-guerre dans Le Rêveur blessé, expliquant les conséquences de ses choix sur sa vie sociale et professionnelle. Étant déjà atteint par la maladie, il demande à son ami Maurice Bonnet d'écrire pour lui cet ouvrage sur la base de leurs entretiens. Ce dernier, qu'il avait rencontré à Société Générale de Presse, relate cette expérience dans La Dernière Chevauchée du cavalier soleil. Maurice Bonnet lui consacre également un portrait dans Enquête sur le destin.

Ouvrages

Références

  1. Grégory Bouysse, Encyclopédie de l'Ordre Nouveau - Hors-série : Français sous l'uniforme Allemand Partie II : Sous-officiers & hommes du rang de la Waffen-SS, Lulu.com, (ISBN 978-0-244-49450-6, lire en ligne).
  2. CB du Coudert, « Roglo - Louis Fulgent de La Mazière », sur roglo.eu (consulté le ).
  3. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970.

Voir aussi

Filmographie

  • [[vidéo] Disponible sur Dailymotion Histoire interdite : nazis français, nazis allemands, de la fuite à la traque] [Production de télévision], Marine Suzonni, Noémie Mayaudon et Juliette Desbois (réalisation), Guy Lagache (présentation), Pierre Lescure (voix off) () Paris : D8. Consulté le .

Liens externes

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