Caricature québécoise

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Dans l'historiographie, la caricature québécoise désigne généralement la caricature créée et publiée au Québec. Celle-ci peut être caractérisée comme un hybride entre deux principales écoles de caricature mondiale, celles d'Angleterre et de France[1].

Au Québec, les premières caricatures publiées dans des journaux sont apparues au milieu du XIXe siècle, l'une des premières d'entre elles étant attribuées à William Leggo en 1850[1]. Parmi les caricaturistes connus de l'histoire du Québec, figurent Jean-Baptiste Côté, Hector Berthelot, Henri Julien, Raoul Barré, Albéric Bourgeois, Arthur Lemay et James McIsaac ou, plus récemment, Albert Chartier, Raoul Hunter, Robert LaPalme, Roland Berthiaume (Berthio), Normand Hudon, Jean-Pierre Girerd, Serge Chapleau, Terry Mosher (Aislin) et Michel Garneau (Garnotte)[1],[2], Aline Cloutier[3].

Censure

La caricature est souvent victime de l'oppression du clergé; de nombreux exemples en témoignent. L'album de caricature de Joseph Charlebois, La Bêche, a fait d'une critique acerbe de la part de la Semaine religieuse de Montréal[4].

Voir aussi

Notes et références

  1. a b et c Robert Aird et Mira Falardeau, Histoire de la caricature au Québec, Montréal, VLB Éditeur, 2009.
  2. « Jean-Pierre Girerd 1931-2018: «C'était l'un des grands caricaturistes» », sur La Presse, (consulté le )
  3. Sylvie St-Jacques, « Dans les carnets d’Aline Cloutier », sur Le Devoir, (consulté le )
  4. Sara Richard, Landry, Kenneth, 1945- et Lever, Yves, 1942-, Dictionnaire de la censure au Québec : littérature et cinéma, Fides, (ISBN 2-7621-2636-3 et 978-2-7621-2636-5, OCLC 63468049, lire en ligne), p. 71
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