Auguste Jouve
Pour les articles homonymes, voir Jouve.
Ne doit pas être confondu avec Claude Auguste Jouve.
Cet article est une ébauche concernant un photographe français, un peintre français et la céramique.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Pour plus d’informations, voyez le projet associé.
Auguste Jouve
Auguste et Paul Jouve en 1905, photographie anonyme.
| Naissance | Cavaillon |
|---|---|
| Décès | (à 82 ans) Cavaillon |
| Nom de naissance | Augustin Cyrille Jouve |
| Nationalité | française |
| Activité | |
| Formation | |
| Lieux de travail |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Auguste Jouve, né le à Cavaillon et mort dans cette même ville le [1] est un photographe, céramiste et peintre français.
Il est le père du peintre et sculpteur animalier Paul Jouve (1878-1973).
Biographie
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2018).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Auguste Jouve est le fils d'Auguste Jouve, négociant, et le frère cadet de Michel Jouve. Il s'occupera dans le début de sa vie professionnelle de sériciculture en vendant des œufs de vers à soie, et devient le directeur du Comptoir d'escompte de Cavaillon. Il est élu suppléant au tribunal de commerce d'Avignon en 1902. Il place l'argent familial dans des immeubles de rapport dans les années 1870.
Il expérimente des motifs en barbotine émaillés sur support en lave avec Lefort des Ylouses, donnant naissance à des médaillons colorés[2].
Il crée le musée Jouve et Juif Comtadin à Cavaillon[3], qui comprend une collection d'objets religieux juifs et un mikvé du XIVe siècle classé monument historique. Il fut également président de la Société hippique de Cavaillon, trésorier du Cercle de l'indépendance et membre actif du Cercle de la fraternité.
Il réalise ses photographies à la chambre photographique Bellini. Son ami et voisin le peintre Olivier de Penne fut témoin à son mariage avec Hélène qui mourra en couche, à la naissance de leur deuxième enfant mort né, puis il perdra sa fille âgée de six ans.
Il obtient une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889 à Paris.
Il fut un ami de Théo et Vincent Van Gogh.
Œuvres dans les collections publiques
- Cavaillon, musée archéologique de l'Hôtel-Dieu : albums de photographies[4].
- Amsterdam :
- musée Van Gogh : Portrait de Madame Jouve.
- Rijksmuseum : Nature morte aux fleurs, entre 1870 et 1877, huile sur toile[5].
Notes et références
- ↑ Archives départementales du Vaucluse, commune de Cavaillon, année 1854, acte de naissance no 9, vue 4/66
- ↑ « Arthur Henri Lefort des Ylouses » par Margee Wydra, sur Askart.com.
- ↑ Un musée dit « Jouve » et le musée Juif comtadin sur cavaillon.org.
- ↑ « Sous l'objectif des Jouve », notice sur musee-archeologique.org.
- ↑ (en) « Still Life wit Flowers », notice sur hdl.handle.net.
Annexes
Liens externes
- Notices d'autorité
: - VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- WorldCat
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Bénézit
- Musée d'Orsay
- RKDartists
- Union List of Artist Names
Portail de la métropole de Lyon 
Portail de la photographie 
Portail de la peinture 
Portail de la céramique 
Portail de l’histoire de l’art 
Portail de la culture juive et du judaïsme
