Adolphe Dervaux

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Adolphe Dervaux fils
Fonction
Président
Société française des urbanistes
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
10e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Adolphe DervauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts
École nationale supérieure des arts décoratifsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Architecte, aquarellisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Adolphe Dervaux père (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Conflit
Maîtres
Distinctions
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3306-3307, 2 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

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Adolphe Dervaux, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un architecte français.

Il a laissé son nom à un modèle de candélabre du métro de Paris très répandu, de style Art déco, qu'il a dessiné dans les années 1920.

Biographie

Adolphe Dervaux est né le , au 34 de la rue Pierre-Fontaine dans le 9e arrondissement de Paris où ses parents, Adolphe Dervaux (1825-1887), artiste peintre, professeur de dessin à Sète et Louise Berthe Hannier, sont domiciliés[2]. Ils le reconnaissent tous les deux le [3].

Il intègre l'École des arts décoratifs de Paris où il est l'élève de Charles Genuys, puis l'École des beaux-arts de Paris où il suit les cours d'Émile Vaudremer[4] et Constant Moyaux[3].

En 1894, sous le beylicat d'Ali III Bey, il est architecte adjoint de la régence de Tunis[3].

Dans les années 1920, il est architecte en chef de la Compagnie des chemins de fer du Midi.

Dans les années 1930, il fut l'architecte de la ville de Biskra[5].

Sociétaire de la Société nationale des beaux-arts[6], il est président de la Société française des urbanistes, vice-président de la Société des architectes modernes, vice-président de la Société des artistes décorateurs et vice-président de la Société protectrice des animaux.

Il demeure 22 rue de Dunkerque à Paris.

Âgé de 74 ans et gravement malade[7], il meurt le et est incinéré[8]. Son éloge funèbre est prononcée par Auguste Bluysen.

Réalisations

Publications

  • Essai sur l'architecture telle qu'elle est : rapport présenté à la Société d'art populaire et d'hygiène, Paris, impr. de Kapp, , 80 p.
  • « Le beau, le vrai, l'utile et la réorganisation de la cité », La Grande Revue,‎ .
  • Exposition internationale d'architecture du bâtiment et des industries connexes, Gand, 1921. Section française. Rapport général –
  • « Albert André », Art et Décoration, pp. 33 à 42, août 1927.

Aquarelle

  • Paysage marin (1928)[15].

Distinctions

Hommage

Au Salon des artistes français de 1935, le sculpteur Émile Oscar Guillaume (1867-1954) exposa le buste d'Adolphe Dervaux.

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom DERVAUX A. (consulté le )
  2. Dossier Léonore, p. 15.
  3. a b et c Selon AGORHA.
  4. Catherine Bruant, « L'École d'art public du Collège libre des sciences sociales : une formation à l'urbanisme comme sociologie appliquée », Le Télémaque, Caen, Presses universitaires de Caen, no 33,‎ , p. 83-106.
  5. Saïd Almi, Urbanisme et colonisation : présence française en Algérie, Éditions Mardaga, , 159 p. (ISBN 9782870098127, lire en ligne), p. 146.
  6. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 394.
  7. Le cours de ses études a été compliqué du fait d'une phtisie et d'une pneumonie en 1897 - Selon AGORHA.
  8. La Construction moderne : notice nécrologique, novembre 1945, p. 218-219.
  9. Objet RICJO-F-1923-04. Hôtel particulier pour Mlle Raux, rue Cortambert, Paris 16e : aménagements. 1923.
  10. Jean-Claude Vigato, op. cit., p. 193.
  11. L'architecture privée à Perpignan, 1900-1950 : de l'esthétique « Beaux-Arts » au pittoresque moderne. Le plan est abandonné en 1935.
  12. « Lotissement de l'Ermitage », notice no IA77000469, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. Pavillon de La Réunion, site Worldfairsinfo.
  14. Objet RICJO-I-36. Exposition internationale de Paris, 1937 : pavillon de La Réunion, allée des Cygnes, Paris 15e. 1936-1937.
  15. Documents biographiques d'Albert Laprade : paysage marin signé.
  16. Dossier Léonore, p. 7.

Voir aussi

Bibliographie

  • « Adolphe Dervaux (allocution de M. Bluysen) : notice nécrologique », La Construction moderne, no 7,‎ , p. 218-219 (lire en ligne [PDF]).
  • Base Léonore, dossier no 19800035/1288/48791.
  • L'Architecture, vol. XLIII, no 1, , p. 13-18.
  • Jean-Claude Vigato, L'Architecture régionaliste. France 1890-1950, Paris, Norma, 1994, p. 132.
  • Claude Loupiac et Christine Mengin, L'Architecture moderne en France, tome 1, 1889-1940, G. Monnier (dir.), Paris, Picard, 1997, p. 81.
  • François Loyer, Histoire de l'architecture française. De la Révolution à nos jours, Paris, Mengès, CNMHS, 1999, p. 411.

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Réalisations d'Adolphe Dervaux, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Artists of the World Online
    • Musée d'Orsay
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
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